Levé 4h30 pour attaquer un autre périple, celui de traverser une bonne partie du Japon pour rejoindre Hagi. Petit village d’arrêt avant de continuer notre remontée vers Tokyo.
On commence par le bus à Yakushima puis deux heures plus tard ferry, trois heures encore après deux trains différents puis Shinkansen puis re-train…vous suivez toujours? C’est long, ça nous coupe de la route directe vers Tokyo, mais le coin est vraiment chouette, ouvert sur la mer du japon. Un Biscarosse japonais en somme.
SHIIINKAAAAANSEEEEN!!!!!
Train japonais qui va à 300 Km/h ça rigole pas au Japon!
Ça c’est la gamme d’en dessous…
Ça roule moins bien forcément!
Mais c’était quand même bien! Wagon unique qui passait dans des coins super pour arriver jusqu’à Hagi!
Du coup, on se précipite à la plage pour le coucher de soleil. C’était chouette mais avec du vent c’était frisquet!
Le repas du soir est prévu dans un restaurant recommande par le gérant de l’auberge de jeunesse, « japan rules » avait il simplement précise, ainsi qu’un nom, « pataiko ». Enfin, c’est ce qu’on avait compris.
Arrive à l’endroit désigné, tout est écrit en japonais, on dirait qu’il y a du monde à l’intérieur… Entrons ! Nous semblons invisible. La patronne nous passe devant sans faire attention, des gens rentrent derrière nous et vont directement s’installer… Tout ça nous semble bien étrange. Finalement, l’échange commence, impossible de comprendre ce que veut nous dire la patronne. Malgré quelques essais de Michael, dont un « échange de regards de 10 secondes silencieux signifiant je ne comprends pas et je ne vois pas comment on va s’en sortir ». Impossible de savoir s’il y a de la place, si c’est complet, réservé ou autre. La réponse était elle affirmative ou négative, nous ne saurons jamais. Nous décidons de chercher un autre endroit tandis que la gérante cherche quelqu’un parlant anglais dans son restaurant… Nous sommes loin de Yakushima dans ce village qui semble très rarement accueillir des gaijins.
Sans baisser les bras pour autant, nous tentons notre chance dans un autre boui boui adjacent. Même ambiance, mais réponse différente. « Choto mate kudasai », ça on comprend! Première peur en voyant le menu totalement en japonais, mais les tenanciers possèdent une feuille volante avec quelques éléments en anglais, parfait! Ce sera sashimis super frais, découpés des poissons nageant dans le bassin à l’entrée.
Départ le lendemain pour 1 100 km de trains!